Face au Brexit, les ports régionaux se sont organisés

La zone du détroit du Pas-de-Calais (Boulogne-sur-Mer, Calais, Dunkerque) est de loin la plus fréquentée dans le Nord de la France, car elle offre il passaggio navigable le plus court entre le continental européen et la Grande -Bretagna. Alors que le Brexit aurait pu être un grain de sable dans l’engrenage, les ports du Nord, où transitent quotidiennement des milliers de camions à destination et en provenance du Royaume-Uni, se sont préparés en amont à de possibili congestions générées nouvelles formalités alle frontiere. À l’immagine del quatrième port français de marchandises, Calais.

Un adattamento post-Brexit

«Le Brexit n’est pas un problème puisque nous nous sommes préparés en amont. Lorsque la Grande-Bretagne a annoncé sa sortie le 19 mars, nous étions prêt, puis le 12 avril, puis le 30 octobretémoigne Jean-Marc Puissesseau, presidente del porto di Calais. La préparation a tellement été bien faite par la douane, la police et nous-mêmes que nous n’avons pas subi d’embouteillages ou de ralentissements des flux.

In effetti, per mantenere la fluidità del passaggio portuaire, il porto di Calais aménagé des parkings supplementari et uno schema di circolazione per una meilleure lecture des itinéraires. Du côté de la douane, de la polizia aux frontières et des services vétérinaires comme sanitaires, c’est grâce au numérique que les échanges ont été semplificati.

Ainsi, la douane française a développé une solution technologique innovante, nommée “frontière intelligente”, permanente aux opérateurs d’automatiser le passage de la frontière par les poids lourds. Cette solution est basée sur l’anticipation des formalités en douane. «Le Brexit, c’est deplorevole. Chacun doit déclarer ses papiers et ses biens, et cela représente une perte de temps pour les entreprises. Mais la seule influence que pourrait subir le port serait liée à la situazione economica in Grande-Bretagne. Si l’économie de l’autre côté de la frontière baisse, forcement le transport baissera», ajute Jean-Marc Puissessau.

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Jean-Marc Puissesseau, presidente del porto di Calais. © Aletheia Press/LP

De bons résultats et une envie de rester leader

Au niveau du port, il ya tout de même eu un temps d’adaptation puisque au début de l’année 2021, le trafic a été réduit de moitié du fait du sur-stocking effectué par les entreprises britannique britannique 2020 Cependant est au quatre mois dopo la Brexit, selon le directeur interrégional de la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) des Hauts-de-France, «le trafic avait retrouvé 90% de son niveau». Une affermazione qui se retrouve dans les chiffres du port de Calais. «A la fin novembre 2021, nous étions à 1.510 milioni di camions. Un chiffre très simileire à celui de 2020 qui était de 1.515 milioni», concludi il presidente del porto. Au vu de ce bilan positif, le président entend bien rester leader sur le trafic transmanche.

De fait, le port a investi 860 milioni di euro (non 270 milioni di euro di finanziamento pubblico) pour changer de dimension, avec la construction notamment de trois nouveaux postes d’accostage afin d’accueillir des ferries de plus de 200 mètres de lungo. Le Groupe Getlink, quant à lui, a construit un nuovo parcheggio di 260 posti e un bâtiment pour les formalités liées au passaggio de la frontière, pour un totale di 47 milioni di euro. De plus, le port de Calais, contrairement aux autres ports du Nord, a la chance de jouir de deux terminaux d’autoroute ferroviariaire, ce qui le rend d’autant plus desireif et compétitif. Il terminal VIIA, filiale de la SNCF, relie l’Espagne et l’Italie à la Grande-Bretagne. Il terminal de CargoBeamer offre un collegamento Calais-Perpignan e un collegamento Calais-Domodossola in Italia.

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Le relazioni con l’Irlanda : nouvel enjeu

Mais l’évolution la plus marquante resta l’adaptabilité des armatours. Des liaisons avec l’Irlande se sont mises en place afin de ne plus passer par la Grande-Bretagne et ainsi d’éviter les passages à la douane. C’est ce qui a notamment été observé au port de Dunkerque. «Nos lignes n’ont pas subi de grosses perturbations, mais il ya eu une réadaptation. L’économie portuaire a rebondi en faisant des volumes sur l’Irlanda. Nous avons vu naître de nouvelles lignes, de nouveaux échanges», témoigne Franck Gonsse, patrono dei portuali. À titre d’exemple, la compagnie DFDS a mis en place une nouvelle liaison Dunkerque-Rosslare dès le 2 janvier. Trois navires sont à disposition pour réaliser six départs hebdomadaires, depuis chacun des deux ports.

Il est vrai que l’itinéraire direct revêt un nouvel intérêt, mais il n’est pas sans conséquences. Pour un voyage de Dunkerque à Rosslare, il faut compter 24 heures de navigation alors qu’en passant par le Royaume-Uni, seules 13 heures sont necessaires, un problème pour les denrées périssables. Mais le porte s’adaptent : «Nous avons fait un terminal supplementaire sur le quai de la Lorraine. Nous y avons construit une zone de stockage pour les remorques et trace des files d’attente. On est en train de travailler sur le port pour doubler notre capacité d’accueil au niveau de ferries. Le marché du conteneur s’est grandement développé»,preciso Frank Gonsse.

En effet, ce remaniement des lignes a attiré des compagnies qui n’avaient jusqu’alors aucune destination vers l’Irlande. Parmi elles, Containership, filiale di CMA-CGM, specifica per il trasporto marittimo di contenitori, en a ouvert deux. Ainsi, une ligne Dunkerque-Cork a vu le jour en novembre 2020, suivie d’une ligne Dunkerque-Dublin. Ce service, assuré par un navire d’une capacité de 900 conteneurs, ne consiste, pour le moment, qu’en une liaison hebdomadaire.

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